Les députés et sénateurs membres de la commission mixte paritaire (CMP) sont réunis jeudi 30 janvier pour trouver un accord sur le projet de loi de finances 2025.
Les députés et sénateurs membres de la commission mixte paritaire (CMP) sont réunis jeudi 30 janvier pour trouver un accord sur le projet de loi de finances 2025. En prévision de cette réunion, l’Umih nationale et en lien avec les Umih départementales ayant des parlementaires présents en CMP ont fait passer les mesures saillantes pour le secteur de l’hôtellerie-restauration. L’Umih a rappelé aux élus que le secteur représente un pilier essentiel de l'économie française et de notre patrimoine culturel et il est fortement créateur d’emploi. Plusieurs articles dans le projet de loi de finances doivent être atténués pour garantir la pérennité et le développement de nos entreprises.
L'Umih s’est ussi engagée sur la prolongation de l’exonération sociale et fiscale des pourboires jusqu’à fin 2026. Il s’agit là d’un sujet extrêmement sensible pour toute la profession et au-delà.
En parallèle, une autre mobilisation est menée dans le cadre du projet de loi de finances sur la sécurité sociale (PLFSS 2025) qui arrive à partir du 4 février 2025 en séance publique. Il s'agit de limiter la hausse de la taxe sur les boissons sucrées. Aujourd'hui, la hausse est estimée à environ 105% !
Si cette augmentation se confirme, elle sera répercutée et aura une incidence sur le pouvoir d'achat des consommateurs.
Laurent Lutse, président national Umih café, brasserie, établissements de nuit rappelle que « En moins de cinquante ans, le nombre de cafés en France est ainsi passé de 200 000 à moins de 30 000 établissements. Chaque jour en France, 2 bistrots mettent la clé sous la porte et avec eux la dernière activité qui subsistait dans nos territoires. » *